top of page
Bandeau P.A._edited.jpg

Honneur à l’armée française et aux Harkis

ree

Jeudi 30 octobre 2025, en marge du vote visant à dénoncer les accords de 1968 avec l’Algérie, Abdelkader Lahmar, député LFI de nationalité franco-algérienne a qualifié de «traîtres» les harkis, s’alignant sur la rhétorique héritée du FLN et de décennies de rancune contre ceux qui, durant la guerre d’indépendance d’Algérie, ont choisi de soutenir l’armée française.

Afin de mieux comprendre les motivations de cet élu qui prétend que l’armée française a assassiné son père, il convient de faire un rapide rappel du contexte historique évoqué.


Tout d’abord, il semble nécessaire de rappeler que l’Algérie n’existe pas en 1830 lorsque le roi de France Charles X décide de mettre un terme à la piraterie et à la prise d’otage des européens en Méditerranée. A cette époque et depuis trois siècles, les pirates barbaresques pillent, rançonnent et capturent les européens. Les hommes sont réduits en esclavage, les femmes, violées et destinées aux harems des plus fortunés et les jeunes hommes souvent embrigadés de force comme supplétifs militaires.


En juin 1830, malgré la présence de 50 000 hommes pour la défense d’Alger, l’attaque française est un succès et les Français prennent rapidement l’avantage sur terre, comme sur mer. Le 4 juillet, le fort au sud de la ville tombe et l’armée française entre dans Alger. Le 5 juillet après 3 semaines de combat, le dey Hussein signe l’acte de capitulation de la régence ottomane d’Alger qui passe aux mains des Français. Jusque-là, l’Algérie n’existe toujours pas.


Passons aux temps qui nous intéressent aujourd’hui, après que la France ait perdu ce magnifique territoire où elle a laissé écoles, hôpitaux, industries gazières et pétrolières, routes, ports et aéroport, domaines agricoles, institutions et structures étatiques.


Aujourd’hui, un parlementaire de la nation française, en l’occurrence monsieur Lahmar, député du Rhône, affirme avec une haine non dissimulée que les harkis sont des traîtres.


Là encore, rappelons que les harkis furent des membres d’unités militaires auxiliaires, de statut civil mais rattachés à l’armée française. Ils furent donc fidèles à la France et non des traîtres comme l’affirme monsieur Lahmar. Ces gens ont payé très cher leur fidélité à la France, nombre d’entre eux furent assassinés, égorgés par les terroristes du FLN, hommes, femmes, enfants…


En résumé, ces hommes ont été des frères d’armes, souvent abandonnés à leur triste sort, dans une période tumultueuse. Ils méritent notre respect et notre considération et monsieur Lahmar dévoile là, qualifiant nos soldats de « traîtres », que son cœur est, lui, resté fidèle à l’Algérie indépendantiste et n’est en réalité qu’un député infiltré du FLN dans les instances parlementaires françaises.


Place d’armes, aux côtés des associations qui défendent la mémoire de nos soldats, n’aura de cesse de dénoncer les mensonges historiques et les fidélités pour le moins inquiétantes de ceux qui préfèrent toujours les autres, aux nôtres.



 
 
 

100 commentaires


Membre inconnu
05 nov.

À l'heure où l'on parle (plutôt il parlait) de repentance pour crimes de guerre ; paroles prononcées par le candidat Emmanuel Macron en 2017 lors d'un séjour en Algérie prend ici (campagne électorale) toute sa mesure , toute son importance et ses mensonges . Pas un mot sur la loyauté et le sacrifice des Harkis qui ont combattu au coté de nos soldats les horreurs commises par le FLN sur les populations civiles .L'art et la manière de nous faire prendre des "vessies pour des lanternes" ; combien ont été massacrés par le FLN au moment de l'indépendance le 19 mars 1962 . Honneur et reconnaissance à ces hommes ou à leurs descendants qui ont données leurs vies pour le…


J'aime
Membre inconnu
06 nov.
En réponse à

 

 

Les plus oubliés ne sont pas les harkis mais les soldats vietnamiens

abandonnés par la France

Bonsoir Monsieur,

Je m’associe aux honneurs aux harkis pour avoir vécu (7 ans) toute la guerre d’Algérie avec ma famille et mon père légionnaire à Sidi Bel Abbès. Mais j’ai peu (ou pas) lu sur Place d’armes sur un quelconque hommage rendu aux soldats vietnamiens qui ont combattu dans les rangs de l’armée française, et qui ont donné leur vie pour la France.

J’en parle avec émotion parce que j’ai aussi vécu toute la guerre d’Indochine où je suis né, où mon père a combattu au sein de la Légion Etrangère, et que nous avons quittée après notre défaite militaire de Dien Bien Phu.…

J'aime

Membre inconnu
05 nov.

Bonjour à tous je suis bien d'accord en ce qui concerne les harkis à ce e sujet la France ,n'a pas eu un comportement exemplaire en revanche et je vais m'attirer sans doute des grincements de dents concernant les waffen ss français qui ont combattus à l'est contre la peste bolchevique. Je ne parle pas des miliciens qui à mes yeux sont des ordures je ne dit pas de rendre un hommage national quoi que!!ce n'était pas forcément des nazis enfin ce n'est que mon point de vue tout mon respect aux harkis qui eux aussi ont lutté pour un idéal

J'aime

Servadac
03 nov.

A l'heure où je peux commencer à regarder derrière moi, je m'aperçois que moi comme beaucoup d'autres hommes avons trop souvent par prudence caressé la lâcheté. Le dos courbé sous les responsabilité d'assurer la sécurité des nôtres, nous avons trop souvent compromis l'honneur et la mémoire. Aujourd'hui, ce sont nos femmes qui prennent la parole comme la veuve d'Eric Comyn et nous appellent au sursaut viril. Elles ont l'intransigeance que nous avons trop longtemps écarté par souci de les protéger avec nos enfants. Comme dans l'Honneur d'un capitaine, seules nos femmes sont capables de se donner à corps perdu dans la défense de la mémoire de leurs hommes. Les Harkis, les algériens pro français et des européens ont été massacrés…


J'aime

Membre inconnu
03 nov.

La France aime se faire maltraiter par l’Algérie, et ça remonte à longtemps !

Oui, la France est étrangement masochiste dans sa glauque et contre-nature relation avec sa maîtresse fouetteuse l’Algérie. Illustration avec ces faits enterrés que je déterre, ignorés du grand public, et remis en lumière par l’actualité du dernier vote par l’assemblée nationale de la remise en cause de l’accord franco-algérien du 27/12/1968.

Pour aller au fond des choses en reconnaissant notre faiblesse continuelle, aussi insigne qu’anormale vis-à-vis du régime d’Alger, je souhaite vous rappeler de quelle manière notre exécutif a baissé pavillon face aux exigences du roublard et intransigeant Abdelaziz Bouteflika :

Le 27/12/1968 à Alger, à l’instigation du général de Gaulle, l’ambassadeur plénipotentiaire Jean Basdevant conclut avec le ministre des…

ree
ree
ree
Modifié
J'aime

Membre inconnu
03 nov.

pourquoi ce FLN est encore sur notre sol, il aurait dû être expulsé dés sa prise de parole, avec suppression double nationalité. Faute de mieux !

J'aime
bottom of page