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CAMERONE 2024


Le courage, le souci de la mission, l'abnégation et la fierté du drapeau.

Ces notions qui se délitent et dont, comme les légionnaires, nous patriotes, nous sentons investis.


Re-lisez le récit de cette bataille historique.

Place d'armes souhaite une belle fête de Camerone à tous nos frères légionnaires.


L'armée française assiégeait PUEBLA.

La Légion avait pour mission d'assurer, sur 120 kilomètres, la circulation et la sécurité des convois.


Le Colonel JEANNINGROS, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu'un gros convoi

emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour PUEBLA.


Le Capitaine DANJOU, son Adjudant Major, le décida à envoyer au devant du convoi une

compagnie. La 3ème Compagnie du Régiment étranger fût désignée mais elle n'avait pas d'officiers disponibles.


Le Capitaine DANJOU en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants MAUDET, porte drapeau, et VILAIN, payeur, se joignent à lui volontairement. Le 30 avril, à 1 heure du matin,

la 3ème Compagnie, forte de trois officiers et soixante deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s'arrête à PALO VERDE pour faire le café.


A ce moment, l'ennemi se dévoile et le combat s'engage aussitôt. Le Capitaine DANJOU fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant a l'ennemi des premières pertes sévères. Arrivé a la hauteur de l'auberge de CAMERONE, vaste bâtisse comportant une cour entourée d'un mur de trois mètres de haut, il décide de s'y retrancher pour fixer l'ennemi et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi.


Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier Mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le Capitaine DANJOU de se rendre. Celui-ci fait répondre : "Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas". Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu'à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures jusqu'à 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à deux mille Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.

A midi, le Capitaine DANJOU est tué d'une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous- lieutenant VILAIN tombe, frappé d'une balle au front. A ce moment, le colonel Mexicain réussit à mettre le feu à l'auberge.


Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d'entre eux sont frappés.

A 5 heures, autour du sous-lieutenant MAUDET, ne restent que douze hommes en état de

combattre. A ce moment, le colonel Mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s'ils n'arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l'espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles).


Les Mexicains vont donner l'assaut général par les brèches qu'ils ont réussi a ouvrir, mais

auparavant, le Colonel MILAN adresse encore une sommation au sous-lieutenant MAUDET ; celui ci la repousse avec mépris. L'assaut final est donné.


Bientôt il ne reste autour de MAUDET que cinq hommes : le caporal MAINE, les légionnaires

CATTEAU, WENSEL, CONSTANTIN, LEONHARD. Chacun garde encore une cartouche ;ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face ; à un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant MAUDET et deux légionnaires tombent, frappés à mort. MAINE et ses camarades vont être massacrés quand un officier Mexicain se précipite sur eux et les sauve ; il leur crie : "rendez-vous !".

"Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes". Leurs baïonnettes restent menaçantes.


"On ne refuse rien à des hommes comme vous !" répond l'officier.


Les soixante hommes du Capitaine DANJOU ont tenu jusqu'au bout leur serment ; pendant 11 heures, ils ont résisté à deux milles ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont, par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.


L'empereur NAPOLEON III décida que le nom de CAMERONE serait inscrit sur le drapeau du régiment étranger et que, de plus, les noms de DANJOU, VILAIN, et MAUDET seraient gravés en lettre d'or sur les murs des Invalides à Paris. En outre un monument fût élevé en 1892 sur l'emplacement du combat.


Il porte l'inscription :


ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS A TOUTE UNE ARMÉE, SA MASSE

LES ÉCRASA. LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS

FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863. A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ÉLEVA CE

MONUMENT.


Depuis, lorsque les troupes Mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.

25 commentaires

25 commentaires


chjore2005
chjore2005
11 oct.

J'étais à AUBAGNE, cette année, je me devais d'assister à cette cérémonie, je suis dans plusieurs associations patriotiques à TOULON et dans deux autres sur le plan national, le pays a besoin de nous, l'heure est grave, nous déclinons depuis 1974, 1/2 siècle et oui.

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jaq6809
jaq6809
03 mai

En tant qu'ancien élève de l'école militaire préparatoire d'Aix en Provence (renommé depuis lycée militaire) , j'ai assisté en 1963 , dans cette école, à la cérémonie commémorative du centenaire de la bataille de Camerone, cérémonie à laquelle participaient une délégation de légionnaires d'Aubagne.

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CAMERONE restera à jamais gravé dans nos mémoires ; il est le symbole du courage , du serment de fidélité et aux valeurs de ses légionnaires fidèles serviteurs la France qui les avait accueillis . CAMERONE c'est le sacrifice suprême d'une soixantaine de valeureux légionnaires qui se sont battus avec bravoure devant une armada Mexicaine ; ils ont fait honneur au drapeau Français , ne les oublions jamais .

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gerard26
01 mai

Camerone, c'était au temps où l'esprit du courage, de l'abnégation, au service de la nation, était la NORME ! Aujourd'hui, où tout fout le camp, même la nation, notre territoire, n'appartient plus au peuple, dont il est issu ! Un président fou, qui fait la guerre à la Russie, pays ami, faut il le redire au covid (mais pas à l'islamisme, et au narco trafique) , ,qui veut la suppression de la nation France, brader sa dissuasion nucléaire , gage de sa sécurité, à des instances va t en guerre aussi, que sont les femelles, de cette commission, nommée ! Que fait l'Armée ? Que dit l'Armée , sur les déclarations de ce président , qui souhaite même donner l…

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olympe083
01 mai

Bonjour à tous les intervenants de ces exposés.

Que voulez vous que nous pondent les parents démissionnaires générés avec mai 68 sinon des crétins inadaptés style "enfant roi" et autres outrances sous la bannière de "liberté" tous azimuts et inconditionnelle des valeurs de respect et de dignité impulsées par nos parents, nos anciens, l'éducation qui a pétri notre être dans un but de courage, de volonté, de bienséance.

Tous ne furent pas atteints du délire permissif contre l'ordre établi par nos ascendants.

On constate que; quasiment, tous les politiques et ministres actuels appartiennent à cet éventail générationnel et les autres sont gauchistes et même radicaux, donc immatures malgré le grand âge de certains.

Nos légionnaires avaient la France chevillée dans…

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