Cette phrase est le début du chant des partisans. Or, aujourd’hui, les nouveaux partisans, ceux qui résistent, qui se battent pour la liberté de leur pays, c’est nous, c’est l’ensemble du peuple français et pas seulement des militaires à la retraite ou d’active. Notre peuple ne doit plus se coucher devant des corbeaux qui n’ont pour intérêt que de préserver leurs positions sociales ou d’instiller une idéologie mortifère (cancel culture) bannissant, comme ringard, le concept de patrie. Notre peuple doit se ressourcer dans son patrimoine séculaire, renouer avec son histoire, se réapproprier la France lui qui n’a souvent comme première richesse que la nation. C’est en appréhendant mieux son passé qu’il retrouvera foi en son avenir. Rien n’est perdu ! Arrêtons de battre notre coulpe ! Notre déclin national n’est pas irrémédiable. Si nous le voulons avec force, nous récupérerons dignité, solidarité et ainsi unis deviendrons invincibles face à l’anti-France. Dans ce contexte, les membres de Place d’Armes doivent insuffler force et pugnacité à nos concitoyens perdus et accablés par le délitement du pays. L’abnégation de chaque membre de place d’Armes doit être un symbole d’espoir pour des milliers de gens qui se heurtent aujourd’hui aux technostructures. Pour cela nous devons nous rapprocher des diverses composantes de nos compatriotes notamment leurs métiers et leurs régions. Nous devons mieux cerner leurs préoccupations et leurs aspirations afin de les convaincre de nous rejoindre et de fraterniser. J’ai souligné dans la lettre aux gouvernants que l’heure était grave. Or, le pouvoir, n’a pas daigné répondre à notre angoisse. Pire il a refusé d’entendre ce cri d’alarme, le balayant d’un revers de main optant au contraire pour des sanctions contre les personnels d’active et les généraux. Aussi, c’est sur nous et nous seuls que nous devons compter dans un premier temps. Dans ces moments difficiles, nous devons être le fer de lance de la République et nous positionner comme levier pour faire renaître notre nation, ceci dans la légalité. Amis et camarades notre combat est celui de la dernière chance, aussi ne tardez pas, soyez les premiers à nous rejoindre, à vous engager* dans l’association place d’armes. Ma dernière pensée sera pour les femmes et les mères qui s’inquiètent chaque jour, dans de nombreux quartiers, de leur devenir, de leur sécurité et de celle de leurs enfants. Nous les attendons, qu’elles sachent qu’elles sont les bienvenues dans l’association. En conclusion je reprendrais pour notre démarche ce vers, prophétique du chant des partisans : “C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.”
Jean-Pierre Fabre-Bernadac
*Je propose d’ailleurs que les membres de l’association s’appellent les engagés ou engagées
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