Diên Biên Phu, cette petite ville située à la frontière du Laos, a été marquée de l’empreinte des combats et d’un changement de monde voilà, il y a de cela 70 ans jour pour jour.
Cette rude bataille qui dura du 13 mars au 7 mai 1954 opposa le corps expéditionnaire français en Indochine composé initialement de 14 000 soldats et commandé par le colonel Christian Marie Fernand de La Croix de Castries, contre les cinq divisions du Viet-Minh, soit 48 000 soldats, dirigées par le général Võ Nguyên Giáp. Malgré le déséquilibre des forces d’un rapport de 3,5 contre 1, et davantage lors des affrontements et face à l’encerclement, les soldats du corps expéditionnaire français ont su tenir avec courage, bravoure et abnégation pendant 56 jours.
Par de là la furie des combats, par le tir incessant d’artillerie, la détonation des obus, par l’interminable sifflement des balles, par le terrible corps à corps à la baïonnette ou au couteau et le sang des braves touchant le sol, pour contenir l’ennemi sur la moindre parcelle de position.
Pour montrer la violence de cette rude bataille, la densité d’obus au mètre carré a été deux fois supérieure à celles des pires moments de la bataille de Verdun durant la Première Guerre mondiale.
Cependant, malgré une ténacité digne de celle les poilus sur la Marne ou du Chemin des Dames, vient ce 7 mai où faute de munitions et de ravitaillement, la garnison de Diên Biên Phu déposait les armes.
Le bilan fut lourd, 7 184 hommes perdirent la vie et 11 721 hommes furent prisonniers. Les survivants allaient connaitre l’enfer de la longue marche de 700 km vers les camps-mouroirs viets. Sur les 11 721 captifs, seulement 3 290 seront libérés dans un état critique après la signature des accords de la conférence de paix réunie à Genève en juillet 1954.
Cette conférence marqua la fin de la guerre d’Indochine et acte l’indépendance des trois états indochinois.
Entre 1945 et 1954, il a été estimé que 83 300 combattants français ont été tués lors du conflit en Indochine et répartis ainsi :
29 000 soldats métropolitains
11 600 légionnaires
15 200 Africains et Nord-Africains
27 500 Indochinois (plus 17 500 servants sous le drapeau national)
Diên Biên Phu fut la bataille la plus longue, la plus furieuse et la plus meurtrière de l'après Seconde Guerre mondiale. Elle marqua aussi la fin d’une ère, celui de l’empire français où le soleil ne devait jamais se coucher et qui pourtant finit par disparaitre sous un ciel rouge à l’horizon des plaines de ce nouveau pays, le Vietnam.
Bien qu’il s’agisse d’une défaite, elle résonne dans nos cœurs et dans notre mémoire comme une victoire : celle du patriotisme, du don de soi dans l’adversité, du courage et du sens du devoir.
Gardons en mémoire l’image de ces vaillants soldats morts pour la France et dans l’honneur militaire.
Gloire à nos héros ! La patrie vous est éternellement reconnaissante pour votre dévouement et votre sacrifice !
Nicolas TACCHI
Mon Grand Père Paternel Pierre et mon Père Hubert on tous les deux fait en 53/54 Diên Bien Phu.
Un petit hommage pour le principe à mon professeur de latin, aumônier à Dien Bien Phu et à Geneviève de Galard, à toutes les infirmières et à tous les non combattants qui ont soutenu, aidé et soigné la troupe.
Lorsque je me remémore toutes les défaites françaises depuis le commencement de notre histoire, il y a une constante qui paraît chaque fois. Le soldat français n'a jamais plié le genoux, ni démérité. Certaines défaites sont devenues légendaires comme la maison de la dernière cartouche et d'autres minorées ou pis tronquées pour des raisons politiques comme la bataille de France qui a duré 6 semaines pour 60.000 morts. Lors de cette dernière bataille, l'armée française a dans des conditions de retraite terribles sauvé l'armée anglaise. Vu de loin, la bataille de France est certes une défaite stratégique mais vu de près on ne parvient pas à décompter les actes de bravoure souvent restés anonymes. Il y a même des victoires…
Bonjour les adhérents de place d‘armes . Aujourd’hui Nicolas Tacchi met à l’honneur le discours sur Diên Biên Phu 7 mai 1952 . Pendant cette période , la légion étrangère composées de 72833 légionnaires * avec une majorité impressionnante d‘allemands ( Soldats de la Wehmacht et Waffen SS ) pendant cette affrontement le nombre exact de légionnaires tombés est : 10000 morts .( Rappel de notre histoire de France ) . Sous ordonnance du 10 Mars 1831 par le Roi des Français Louis Philippe a l’instigation du Maréchal Soult ** ministre de la guerre la création de la légion étrangère . Avant sa création , sous Napoléon 1er des unités étrangères hétérogènes ont été créés : Le régiment De …
Merci à ces soldats, merci pour leur bravoure et leur patriotisme ! Et honte au jeune coq qui nous gouverne (et encore, coq est trop français pour lui ! lui qui n'aime pas les français ni la France !), qui veut recommencer la même chose en Ukraine alors que notre belle patrie est si prêt du gouffre où il l'a menée !...