Dormez tranquilles, le bateau coule normalement...

Le 10 septembre dernier, une fois de plus, une fois de trop, les mouvements d'extrême gauche français, parmi les plus archaïques et les plus violents d'Europe, ont manifesté leur hostilité à la France et aux Français.

Lors de cette journée qui, rappelons le, fût un échec de "blocage du pays", pas un mot d'ordre à caractère social, pas de message politique audible, juste des appels à la haine, à la casse, au chaos et au désordre. Une fois encore, la France s'est vue pavoisée aux couleurs de la Palestine, de l'Algérie ou encore du Maroc. La seule présence d'un drapeau français a été prise pour une provocation fasciste !

Dans quel autre pays du monde, le drapeau national est-il ainsi chassé ? Dans quel autre pays peut-on attaquer les forces de l'ordre, un commissariat ou une gendarmerie, détruire des commerces ou saccager les monuments aux morts en quasi impunité ?

Le plus triste reste le silence assourdissant des pouvoirs publics, de la classe politique en général et des tenants du pouvoir en particulier. La vérité est évidente, la situation leur a échappé, les juges sont en roues libres, l'immigration est incontrôlable, sauf à remettre en cause les dogmes intouchables, la rue arabe contraint à la tiédeur des décideurs et il n'y a plus rien dans les coffres. Ne reste plus pour les coupables qu'à courber le dos encore deux ans en espérant passer au travers des gouttes et profiter de la bête encore un peu. Après eux le déluge.

Quid du président de la République, garant des institutions, de la concorde et de l'unité nationale ? Où est-il ? Que fait-il ? Comme à son habitude, en déplacement certainement, ou occupé à des choses de son niveau. Il faut dire que la France n'est pas sa priorité, ça ne l'intéresse pas. Et puis la France, c'est ennuyeux, il y a des retraités, des agriculteurs qui n'acceptent pas de mourir, des gilets jaunes qui se plaignent tout le temps et roulent au diesel, des généraux qui la ramène et qu'il faut radier des cadres...

Non, son truc à lui, c'est voyager, caresser dans le dos les monarques et les présidents du monde, passer ses week-end avec Zelensky ou dîner avec Von der Leyen. Ça, c'est plus tranquille et surtout plus utile à son job d'après.

Nous, anciens militaires et patriotes, nous revendiquons haut et fort notre attachement au drapeau, à la mémoire de nos ainés, à notre pays et à son héritage culturel. Nous revendiquons le droit pour la France à sa continuité historique, pour les français le droit à la sécurité et le droit à la souveraineté nationale. Nous continuerons plus que jamais à œuvrer pour transmettre le patriotisme, notamment à destination des plus jeunes, à renforcer nos réseaux et nos contacts avec toutes les organisations patriotiques et avec les élus locaux qui subissent jour après jour les désengagements et les lâchetés de l'Etat défaillant.

Gérard HARDY

vice président de Place d'Armes