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La guerre invisible que nous devons gagner


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Il y a des guerres que l’on ne voit pas, des batailles sans soldats ni fusils mais dont les effets peuvent être tout aussi dévastateurs que ceux des conflits armés. Cette guerre silencieuse, c’est celle de l’information, de l’influence, de la culture. Une guerre d’imaginaires, de récits, de symboles. Une guerre qui ne fait pas de morts mais qui peut tuer l'espérance, dissoudre la mémoire et effacer les racines.

 

Depuis plusieurs décennies, un lent travail de sape s’est opéré sur notre société. Nos repères collectifs ont été méthodiquement déconstruits. L’école n’enseigne plus à aimer la France, les médias ne cherchent plus la vérité mais la conformité idéologique et la culture dominante promeut le déracinement, le cynisme ou l’oubli. Nous vivons dans un monde saturé d’images, de contenus et de messages qui orientent nos opinions, façonnent nos comportements, déforment notre regard sur nous-mêmes. Et dans cette guerre, ceux qui veulent encore défendre la France, son identité, ses traditions et sa grandeur sont souvent seuls, dispersés, parfois résignés.

 

Pourtant, une prise de conscience est en marche. Partout, des voix se lèvent. Des initiatives fleurissent, à l’image de Place d’Armes et de la désormais célèbre tribune des généraux, publiée dans Valeurs Actuelles, qui a brisé l’omerta médiatique et réveillé des milliers de consciences. Des citoyens reprennent la plume, la caméra ou le micro. Ils se réapproprient les outils de narration, refusent les récits imposés et s’attachent à transmettre, encore et toujours, ce que nous sommes. La bataille culturelle est une urgence vitale pour qui veut éviter que la France ne devienne un simple territoire désaffilié, sans mémoire ni projet commun.

 

Pour que cette reconquête réussisse, elle doit s’inscrire dans la durée, s’organiser, se structurer. Elle doit surtout mobiliser la jeunesse, car ce sont les jeunes qui sont en première ligne de cette guerre invisible : sur les réseaux sociaux, dans les écoles, dans la rue. Ce sont eux qui subissent les récits dominants, ce sont eux qu’il faut armer intellectuellement, spirituellement et culturellement.

 

Aujourd’hui, la jeunesse n’a pas besoin d’un énième discours pessimiste. Elle a besoin de causes à embrasser, de communautés à rejoindre, d’horizons à bâtir. Cette jeunesse, que l’on dit perdue, désengagée, désabusée, ne demande qu’à s’enthousiasmer pour une mission plus grande qu’elle-même. À nous de tendre la main, de transmettre, de former. À eux de prendre le relais, de créer, de défendre, d’incarner.

 

La guerre de l'information ne fait pas couler de sang, mais elle exige du courage. Le courage de dire non à la défaite culturelle, le courage d'affirmer haut et fort que la France vaut encore d’être aimée. Le courage, surtout, d’entrer en résistance.

 

À ceux qui ont vingt ans aujourd’hui : le pays vous attend.

 

Romain Maréchal

Fondateur d’Épopée

 
 
 

76 commentaires


Membre inconnu
24 août

Merci beaucoup! Je suis complètement d'accord avec vous! Il faut se préparer, il faut redonner le goût de la France, de notre histoire, réapprendre à parler, à écrire, à échanger, à se balader en levant la tête des portables, à partager, à débattre, à aller dans les champs, à découvrir son environnement, à voir ce que l'on a et qui l'on a autour de soi, réapprendre à tendre la main à celui qui en a besoin, à vivre! Faire communauté! C'est la base mais elle a été perdue et nos jeunes, pour beaucoup, sont complètement déprimés, surtout depuis le confinement parce qu'on leur a retiré leur avenir. Il faut leur montrer la vie et leur apprendre qu'ils peuvent être fiers…

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Membre inconnu
15 juil.

Rester dans ce marais ultra libéral mondialiste europeiste pour nourrir une caste sans foi ni loi c'est se saborder avec le pays.


Vous savez très bien que nous sommes sur un toboggan et qu'en bas le réceptacle est un sable mouvant où la guerre inéluctable se profile.


Une seule issue est envisageable pour appréhender un avenir moins sombre, c'est de quitter ce mondialisme et ce carcan europeen, se débarrasser de cette dictature.


Il nous faut quitter l'union Européenne, l'euro, l'otan, l'Oms. Ce sont des organismes bouffés par la corruption qui nous conduisent à sombrer.


Le cynisme et l'envie ont généré chez les exploités une envie d'exister au travers des BRiCS, seule solution pour échapper à l'hégémonie économique et guerrière des…


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Membre inconnu
24 août
En réponse à

Bien sûr qu'il faut quitter tout ça, dans tous les cas, là tout de suite, ce n'est pas possible, on n'a pas les moyens et beaucoup resteront sur le carreau. En se préparant à côté, en recréant des communautés, en redonnant l'amour et la fierté de la France à nos jeunes, c'est du plus pour demain. Il faut leur réapprendre à voir l'autre, à tendre la main, à être utile, à la communauté. Il leur a été appris l'individualisme, il faut qu'il retrouve l'ensemble! Qu'ils recomprennent les mots, les actes, la responsabilité et surtout, à aimer leur pays à nouveau. Aujourd'hui, les familles ont été fracturées, volontairement, pour qu'il n'y ait plus d'unité. On a cassé les liens entre les…

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jrubio4024
13 juil.

Bonjour pour se battre il faut d'abord évaluer le terrain et savoir contre quoi on se bat pour être efficace. La première des choses est l'inculture, le BAC pour tous a nivelé par le bas ce qui a conduit deux générations de citoyens à être à la merci de l'endoctrinement , des idéologies européanistes béates et mortifères . On a fait un bond de cent ans en arrière avec cette vision socialiste de la société mais partagée par l'immense majorité des acteurs politiques y compris des français. La seconde découle de la vision socialiste de l'Europe qui a conduit à des utopies dirigées par les politiques de tous bords, une Europe des Bisounours et à la déconstruction des moyens d…

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Il faut effectivement se battre contre un ennemi insidieux, sournois, que nous percevons (pour ceux qui veulent bien le voir) qui s'appelle idéologie, endoctrinement, mondialisme.

Aujourd'hui ceux qui font le mal, sont tous les politiques, tous les propagandistes, les médias mainstream et la société gauchiste dans ce qu'elle a de plus pervers. La droite, n'est pas en reste non plus.

D'un autre côté, il faut faire l'effort d'analyser, de comprendre et de prendre des décisions qui nous semblent justes en tant que citoyens français.

Notre pays est un très beau pays que l'on a martyrisé, spolié, détruit de l'intérieur. Par nos choix, il faut reconquérir ce qui a été perdu et retrouver nos libertés.

Pour moi cela passe par le…


Modifié
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Membre inconnu
24 août
En réponse à

Je suis complètement d'accord avec vous en ce qui concerne la nécessité de quitter toutes ces entités qui ne font que du mal aux peuples néanmoins, à l'heure actuelle, qu'elle est la possibilité de le faire. Nous avons des candidats souverainistes qui sont invisibilisés par les médias, qui n'obtiennent pas de parrainage et, de fait, n'accèdent pas aux élections et quand ils y accèdent, ils ont eu tellement peu de temps de parole que les scores restent faibles. Par contre, réapprenez le goût de l'histoire de notre beau pays, réapprenez la langue, la nature, les terroirs, la main tendue à l'autre, le goût des échanges, des débats et naturellement, ils rechercheront ceux qui peuvent leur apporter ça et nous ferons…

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Membre inconnu
02 juil.

Excellent texte et un appel sans détour à résister aux fourberies des macronistes. J'adhère à 100%. Je me prépare à un été plein de lectures. Bonnes vacances à tous.

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