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Lettre ouverte

  • evpf29
  • il y a 2 jours
  • 4 min de lecture
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Monsieur le Président, nous, anciens de l’Armée, vous demandons de quitter le pouvoir !


Notre devoir nous oblige à cette démarche pour le bien commun du pays. Cette demande, nous ne la faisons pas de gaieté de cœur et nous la formulons après mûres réflexions, en voici les éléments cruciaux :


Le premier, le plus fondamental, est le désaveu des Français à votre égard. Le dernier sondage d’octobre 2025 révèle la proportion de 70 % de sondés souhaitant votre démission. Actuellement, 15 % à peine des personnes interrogées se disent satisfaites de votre présidence. La vérité nous impose de vous signifier qu’aujourd’hui le peuple français vous méprise et se trouve exaspéré par les résultats désastreux de vos deux mandats.


La misère, depuis 1996, n’a jamais touché autant de personnes, un Français sur six vit actuellement sous le seuil de pauvreté (15, 4 %).

Le taux de chômage des 15-74 ans en 2024 était de 7,4 % dans l’hexagone contre 5,9 % dans l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne.

Le système éducatif s’effondre. Depuis le PISA 2018, il a perdu 21 points en mathématiques et 19 en compréhension de l’écrit.

La dette publique a franchi le chiffre record et exorbitant de 3 400 milliards d’euros, soit un passif de 50 000 euros par habitant.

Pour les prélèvements obligatoires, la France est désormais classée première (46,1 % du PIB) par l’OCDE qui analyse la situation économique des 38 pays les plus développés (Europe, Amérique, Asie).

Jamais, avec 500 000 entrées fin 2022, nous n’avons accueilli autant d’étrangers en un an. Ce décompte nous conduit à 4 millions de nouveaux arrivants depuis votre prise de fonction.

Jamais, la délinquance n’a été aussi forte depuis que vous êtes président. On notait, selon l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales, 120 attaques au couteau par jour en France en 2020. Selon la Direction générale de la police nationale, 23 agressions sont perpétrées chaque jour contre des policiers et des gendarmes.


L’addition de ces « faits divers » nous révèle que :


. 50 000 voitures sont brûlées par an ;

. 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires résultent du trafic de drogue ;

. 59 % d’augmentation des homicides et tentatives entre 2018 et 2024 représente la pire hausse depuis le début du XXème siècle ;

. 64 % des vols violents et des violences physiques et sexuelles en 2024 dans les transports en commun en Ile de France sont commis par des étrangers, dont 43 % originaires du Maghreb, alors qu’ils représentent 3,4 % de la population ;

. 43 500 cambriolages ont été accomplis en 2024, soit 1 200 par jour, ou encore 50 par heure.


Aucun président, durant son mandat, n’a enregistré des résultats aussi catastrophiques, qui rendent la vie angoissante pour nombre de nos concitoyens.


Votre démission est devenue nécessaire !

Car la France millénaire n'appartient ni à un homme ni à une caste du système dont le seul intérêt est le maintien au pouvoir.


Si au moins la fierté d'être français nous apportait un peu de baume au cœur dans ce cadre de désespérance ? Mais là aussi, la grandeur de notre pays est menacée par l’abandon de notre souveraineté nationale à l’Union européenne, entité fallacieuse et dissolvante de la nation. D’ailleurs, 91 % des citoyens interrogés estiment être « en priorité français » contre 8 % « en priorité européens ».

Quant à l’Armée française, peu nombreuse et mal équipée, elle a abandonné sa doctrine de guerre asymétrique pour envisager une guerre conventionnelle, nécessitant des capacités matérielles et humaines que nous n’avons pas. Il suffit de lire l’ancien chef d’État-major des Armées (général Pierre de Villiers) : « Nos armées ne sont plus capables de gagner la guerre… On a cédé à plusieurs ֕ lignes Maginot"». Dans le classement annuel dévoilé par "Global Fire Power", l’armée française tombe à la neuvième place des grandes puissances et perd deux places par rapport à l’année dernière.

Depuis 2022, nos troupes ont mis fin à leurs présences permanentes au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Gabon, où la base française s’est muée en « camp partagé » axé sur la formation. Elles se sont même retirées du Sénégal, nation pourtant francophone.

Le gouvernement algérien, lui, nous ignore en détenant Boualem Sansal comme otage et nous ridiculise en ne récupérant pas ses OQTF. Quant à la Tunisie, elle nous morigène, suite à la mort sur notre sol d’un terroriste tunisien.


À cause de vous, Monsieur le Président, la France est la risée de l’Europe et du monde. Votre politique ne remplit pas son rôle :


Elle ne garantit pas notre sécurité.

Elle ne garantit pas notre bien-être.

Elle ne garantit pas l’éducation de nos enfants.

Elle ne garantit pas correctement notre santé.

Elle ne garantit pas nos frontières et favorise l’immigration.

Elle ne nous garantit pas l’impartialité de la justice.

Elle n’encourage pas la natalité, pérennité d’une nation.

Enfin, elle pourrait nous entraîner vers un conflit nucléaire majeur.


Ce constat, nous ne l’inventons pas. C’est la triste réalité. Personne ne peut le nier. Aussi, au nom de l’intérêt supérieur du pays et si vous aimez véritablement la France, nous vous adjurons de quitter au plus vite vos fonctions, avant qu’une révolte, dont les grondements sont de plus en plus perceptibles, ne vienne anéantir ce qui reste de notre Patrie. 

Nous, anciens militaires, vous le demandons solennellement, en pensant à nos jeunes camarades d’active et en conformité avec le Code du soldat.


Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profond désarroi qui n’est que la traduction de notre amour de la France.



Jean Pierre Fabre-Bernadac (Président d'honneur de "Place d'Armes")


 
 
 
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