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Place d'Armes

Manif anti-passe : agression de manifestants pacifiques par les forces de l’ordre

Notre site a reçu cette contribution de la part d’un de ses sympathisants sur les récentes manifestations contre le passe sanitaire. Commentez-la pour nous dire si vous aussi vous avez constaté des attitudes similaire de la part des forces de l’ordre.

Le samedi 11 septembre a eu lieu une manifestation pacifique à Toulouse contre les mesures COVID du gouvernement. Le défilé a été pris à partie par des individus sveltes et athlétiques qui ont porté des coups aux personnes présentes, hommes, femmes, enfants, personnes âgées, handicapés…

J’ai moi-même visionné les vidéos de cet évènement. De toute évidence, les agresseurs semblent être des policiers en civil, sans marque distinctive de leur fonction. Sans sommation, ils ont violenté les personnes présentes. Tout cela s’est déroulé dans un contexte auparavant des plus calme, sans commerces ni véhicules endommagés. Comment peut-on justifier de disperser de la sorte une manifestation bon enfant, légale et déclarée ? Mis à part une volonté de faire taire une opposition bruyante et grandissante.

Violences à la capitale

Dans le même temps avait lieu à Paris une manifestation du même type. En revanche, et contrairement aux dires des médias, le nombre des participants était très élevé. J’ai personnellement suivi par vidéo cette manifestation en direct. Étant un ancien professionnel du maintien de l’ordre, je suis surpris de voir CRS et gendarmes mobiles encadrer le défilé de façon à le faire dévier de l’itinéraire prévu et déclaré, sans l’avis des organisateurs. Tout au long de ce défilé, de nombreuses grenades lacrymogènes ont été lancées dans la foule, sans motif légitime. Ce qui entraîne peu à peu des réactions irritées de certains manifestants.

Je suis surpris de cet usage non justifié de grenades dans la capitale, ce qui est normalement proscrit sauf en cas de violences urbaines importantes. D’autre part, l’utilisation de ce type d’armes par les forces de l’ordre doit être précédée des sommations réglementaires : « Obéissance à la Loi, dispersez-vous. Obéissance à la Loi, on va faire usage de la force ». Rien de tel n’a été dit de façon claire et explicite pour que tous comprennent ce que cela signifie. De plus, déjà très encadrés par les forces de l’ordre, les manifestants n’auraient même pas pu se disperser.

En fin de journée, tout le monde s’est retrouvé rassemblé sur une place de Paris, qui n’était pas le lieu final prévu initialement. Toutes les issues étaient bloquées par les CRS et les gendarmes mobiles. C’est alors qu’une pluie de grenades et de coups s’est abattue sur les hommes, femmes et enfants présents sur la place. Plusieurs manifestants ont affronté les forces de l’ordre pour faire cesser les violences et pour permettre à certains d’échapper à ce bouclage.

Contraindre au silence

Comme beaucoup, je suis révolté. C’est notre peuple que l’on maltraite pour le faire taire. Aucun incident, aucune brutalité, aucune dégradation ne peut justifier cette violence illégale.

Il faut mettre en garde les forces de l’ordre des conséquences personnelles qu’entraîne l’obéissance à des ordres clairement illégaux.

Les images que j’ai vu m’ont rappelé les méthodes de maintien de l’ordre en Russie au début des années 1990, où les policiers agissaient ainsi pour réprimer une manifestation d’opposants politiques au gouvernement. La technique et le déroulement étaient parfaitement identiques.

Sylvain B.

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