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Mise au point de Claude Dupont sur la situation actuelle


Marseille, le 22 juillet 2023


Nos forces de sécurité intérieure, en particulier la Police Nationale et la Gendarmerie nationale vivent en ce moment les heures les plus sombres de leur Histoire. Le bilan humain est considérable : plus de 1000 agents des forces de l’ordre ont été blessés, certains très gravement, durant les manifestations s’opposant à la réforme des retraites ; et 850 d’entre eux ont également été blessés depuis le 29 juin au cours des émeutes insurrectionnelles qui ont émaillé la France après l’affaire de Nanterre. Le bilan moral, par ailleurs, n’en est pas moins très important car au cours de ces six derniers mois, nos forces de l’ordre ont subi des atteintes très graves quant à leur honneur et leur dignité, étant insultés, accusés à tout bout de champ de soi-disant violences gratuites et d’actes racistes, menacés de mort, et ayant fait objet de réelles tentatives de meurtre lors des manifestations. Leur propre existence personnelle a été menacée, notamment dans leurs déplacements privés, leur entourage familial et leur domicile. Fatigués, surmenés, démotivés, suremployés, ces hommes et ces femmes policiers et gendarmes ont continué néanmoins à faire courageusement leur métier jour et nuit et ce malgré toutes les avanies professionnelles qu’ils ont rencontrées. Le point d’orgue de ce malaise très profond qui affecte la police et la gendarmerie depuis très longtemps a pris naissance lors de l’affaire Naël, fin juin à Nanterre, au cours de laquelle un policier a été contraint de faire usage de son arme pour neutraliser un voyou réitérant qui avait refusé d’obtempérer aux ordres de la police au volant de sa grosse cylindrée. La sanction judiciaire qu’a subi ce policier , c’est-à-dire la détention à la Santé et le régime d’isolement, constituent des exceptions notables aux conditions juridictionnelles auxquelles sont normalement exposé le citoyen lambda. Par ailleurs, le jugement porté en haut lieu et arguant d’une «faute inexcusable «, puis ensuite «d’une connerie» discrédite son auteur car c’est une violation flagrante du principe de la présomption d’innocence qui s’applique à tout justiciable. Par la suite, l’affaire de Marseille, et le placement sous mandat de dépôt le 20 juillet dernier participe également du matraquage judiciaire que les forces de l’ordre subissent. Il est temps de réagir face à cette situation aberrante et hors du commun. Les partis politiques se montrent soit très excessifs pour condamner la police de façon récurrente («la police tue»), soit très timides, n’apportant qu’un soutien mesuré du bout des lèvres. Les syndicats de police qui occupent une position plus légitime pour défendre leurs adhérents, et au delà tous leurs collègues, se bornent à des prises de position par voie de presse ou télévisuelles qui n’ont aucune portée efficace. Seule la majorité silencieuse de notre pays qui soutient les forces de sécurité intérieure à 70% , parait-il d’après les sondages, est seule en mesure d’organiser la riposte nécessaire afin d’exiger des pouvoirs publics qu’ils prennent en compte les revendications légitimes des forces de l’ordre , et qui sont très simples : la définition précise sur le plan juridique de la légitime défense et des conditions de l’usage des armes par les policiers, la protection fonctionnelle des agents au cours de leurs mission ou à l’occasion de leurs missions, et enfin qu’ils soient «réarmés moralement» en bénéficiant de la confiance et et du soutien de leurs Chefs. Seulement voilà, il faudrait que cette majorité silencieuse sorte de son silence. Car que veulent les citoyens français, ceux qui en grande majorité, sont attachés à leurs forces régaliennes de sécurité ? Que le dernier rempart que les FDO constituent pour les protéger dans leurs biens et leurs personnes s’écroule complètement, afin de laisser la place en dernier recours à l’Armée pour prendre la relève en instituant un régime d’exception ? Je ne le pense pas, mais l’attitude passive de nos concitoyens le laisse penser. Les citoyens doivent se ressaisir car Force doit rester à la Loi, cette Loi, justement que les forces de l’ordre sont chargés d’appliquer et de faire respecter. Mais il nécessaire aussi que les juges prononcent des condamnations fermes et réellement exécutées, que le gouvernement construise rapidement des places de prison supplémentaires et fasse évacuer dans leurs pays d’origine les 20% d’étrangers qui y sont; il doit mettre un terme par ailleurs à l’immigration irrégulière et sauvage que le pays subit, et décide aussi la dissolution de toutes les associations qui favorisent cette invasion. En un mot, ils nous faut plus que jamais soutenir notre Police, notre Gendarmerie, et toutes les forces qui concourent à la sécurité nationale; les centaines de policiers qui se sont mis en arrêt de travail à Marseille, car ils n’ont pas le droit faire grève et tous les autres qui ont adopté «un service minimum» méritent notre considération et notre respect. Le salut de notre France Républicaine est à ce prix ! Claude Dupont Commissaire divisionnaire honoraire

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